Non sarà mai facile uscire da un dolore
 Non sarà facile abituarmi ad un’altra vita
 Restano i brividi di una triste speranza
 Sempre più lontana da queste braccia tese
 Resta una donna acerba e una giovane passione
 Resta la penosa gioia di averla persa
 E moriró ogni notte all’ombra di un desiderio.
  
 Avrei rubato la luna per donarla a lei
 Avrei voluto entrare nelle sue malinconie
 Entrarle dentro e non uscirne più
 Avrei voluto soffocare il suo corpo
 Inventare qualsiasi cosa per riaverla
 Ma ci siamo incontrati e poi perduti 
 Adesso non ho più fiato ne dignità.
  
 Scappó con il mio cuore nelle sue mani
 Con un sorriso come eterno arrivederci
 Con la certezza di chi vuole dimenticare
 Che non ha potuto dare abbastanza
 Allora é meglio che dimentichi anch’io.
  
 Un giorno parleró con l’infinito
 E mi consoleró con il suo corpo
 Soddisferó la prepotente sete
 Con l’incanto che non si dimentica
 Con l’affetto che ci ha divisi
 Devo strapparmi solo un pó d’anima
 E farla uscire dalla ferita sul petto.
  
 Sono stato sempre un sognatore
 E continueró a vivere di sogni
 Cercheró da solo di trovare la strada
 Lontano da sofferenti tentazioni
 Ed é meglio che dimentichi anch’io. 
 Il ne sera jamais facile de se sortir d'une douleur
 Il ne sera pas facile de s'habituer à une autre vie
 Les frissons d'un triste espoir demeurent
 Toujours plus loin de ces bras tendus
 Il reste une femme immature et une jeune passion
 Reste la joie douloureuse de l’avoir perdue
 Et je mourrais chaque nuit à l'ombre d'un désir.
  
 J'aurais volé la lune pour la lui donner
 J’aurais voulu entrer dans ses mélancolies
 Entrez dans son fort intérieur et ne plus en sortir
 J’aurais voulu étouffer son corps
 Inventer n'importe quoi pour la récupérer
 Mais nous nous sommes rencontré et ensuite perdu
 Maintenant je n'ai plus de souffle ni de dignité.
  
 Elle s’est échappée avec mon cœur dans ses mains
 Avec un sourire comme un éternel au revoir 
 Avec la certitude de ceux qui veulent oublier 
 Que n’ont pas pu assez donner 
 Donc il vaut mieux que j'oublie moi aussi.
  
 Un jour je parlerai avec l'infini
 Et je me consolerai avec son corps
 Satisferai la soif dominante
 Avec le charme qu’on n'oublie pas
 Avec l'affection qui nous a divisé
 Je dois m’arracher juste un peu d'âme
 Et la faire sortir de la plaie à la poitrine.
  
 J'ai toujours été un rêveur
 Et je continuerai à vivre de rêves
 Je vais essayer de trouver le chemin par moi-même
 Loin des tentations qui font souffrir
 Et il vaut mieux que j'oublie moi aussi.

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